La Comédie Française Paris le,
25/01/1985
Talma (de David d'Angers) et Saint
val Cadette (de Ricourt) La Comédie Française Paris le, 25/01/1985
Delphine de Girardin par P.A.
Rosinet La Comédie Française Paris le, 25/01/1985
Talma par Debay
La Comédie Française Paris le,
25/01/1985
Arsène Houssaye par Clesinger
La Comédie Française Paris le,
25/01/1985
Arsène Houssaye par Clesinger
La Comédie Française Paris le,
25/01/1985
Talma par David d'Angers
La Comédie Française Paris le,
25/01/1985
- Despatin et Gobeli
-
- Tous deux sont nés en 1949, l'un à Dijon, l'autre à
Strasbourg. Le plus brun porte des lunettes, le plus grand est
moins timide.
-
- Mais lorsqu'on les voit travailler ensemble, on ne sait plus
lequel est Gobeli ou Despatin. Qinze ans de collaboration, de
complicité, leur permettent de communiquer par monosyllabe dans
une concentration abosolue.
-
- Suivant les humeurs, les états d'âme, c'est Despatin ou Gobeli
qui met met en place la chambrè 13x18 Sinar, un impréssionnant
apppareil métallique à soufflets de cuir noir, pendant que
l'autre fait prendre là pose. Là encore pas de sourires , peu
paroles. Car ce qu'ils recherchent, c'est une image sans fard.
C' est l'homme ou la femme tels quels, figés dans leur
intensité.
-
- Ils ont ainsi accumulé 5000 photos pour
la Mission photographique de la DATAR qui s'appelle
"Portraits de Français". Des visages qui racontent la vie
en usine,à la campagne, en banlieu et dans les beaux
quartiers.
-
- "Après ça, c'était formidable de travailler à la Comèdie
Française. Talma, Marivaux, Chénier, on a pu leur faire tenir la
pose pendant dix minutes! On a tourné leurs bustes, on les a
fait bouger, tout comme nos modèles vivants. On montre leur
environnement, leur décor immédiat, exactement comme dans tous
nos portraits.
-
- Nous avons travaillé en lumière ambiante. C'était parfois
difficile. Et les vibrations du métro qui passe en souterrain
ont créé des problèmes".
-
- Despatin et Gobeli ont passé quatre jours à prendre des photos
à la Comèdie Française, en développant les images à chaque
prise. Le développement est leur heure de vérité. C'est là
qu'ils se parlent. Avec honnêteté, lucidité, pour parfaire
encore leur démarche intransigeante.
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- Christiane Germain.
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- La Gazette du Français n° 14, mars 1985.
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